Dans ma classe de français immersion, mes professeurs utilisaient beaucoup l’approche communicationnelle. Le but des enseignants était de « faire en sorte que l’apprenant soit capable de communiquer dans cette langue, de passer des messages, d’accomplir des actes de parole » (Piccardo, 2014). Ainsi, la grammaire était une composante incorporée à petite dose dans la salle de classe, au profit de la communication orale. De plus, pour faciliter l’apprentissage du français mes professeurs aimaient incorporer des documents authentiques tels que des articles de journaux, des émissions de radio, des clips vidéo dans leurs leçons. Cette méthode les permettait de « faire entrer la vie réelle dans la classe » (Piccardo, 2014).
En rétrospection, j’ai beaucoup apprécié l’incorporation des arts dans la salle de classe. Étant donné que plusieurs des élèves avaient une attitude négative par rapport à leur apprentissage du français, mes professeurs tentaient de garder leur niveau d’engagement élevé en incorporant les arts visuels et dramatiques dans leur salle de classe. La classe devenait ainsi l’hôte d’une « pédagogie interdisciplinaire » (Rovers, 2013).
Si j’avais été une mes professeurs j’aurais fait plus d’activité axée sur le développement du vocabulaire. Bien que la mémorisation soit une méthode d’enseignement qui semble démodée, je crois qu’elle a tout de même sa place dans une salle de classe. Dans l’absence d’un vocabulaire de base, les élèves de FLS éprouveront énormément de difficulté à communiquer en français dans leur vie réelle.
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