Tout au long de mon apprentissage du français en milieu scolaire, j’ai rencontré de nombreux enseignants qui ne m’ont pas motivée à apprendre la langue. Leur philosophie d’enseignement était que le français ne peut être enseigné que « d’une seule façon », de façon très Euro-centrique. Quand j’étais plus petite, je détestais la lecture à haute voix (lorsqu’on est appelé spontanément) mais il y avait aussi un nombre limité de livres français qui étaient sensibles à différente cultures. Je me souviens de livres seulement écrits par des hommes blancs : Gilles Tibo, Robert Munsch et Roald Dahl. C’est-à-dire que les pratiques pédagogiques de mes enseignants ne suivaient pas “les principes d’équité et d’éducation inclusive” (Ministère de l’Éducation de l’Ontario, 2014, p.19). En conséquence, je sentais que le curriculum ne représentait pas mon identité culturelle.
Les pratiques pédagogiques devraient inclure les intérêts des élèves et refléter la diversité de la communauté. Malheureusement, ce n’était qu’à l’école secondaire et à l’université que j’ai trouvé mes propres intérêts en français et élargi ma connaissance sur la francophonie. Quand je serai enseignante, j’assurerai que la lecture en français apportera un sentiment d’accomplissement et de plaisir à mes élèves. Par exemple, il faut activer leurs connaissances antérieures en classe en encourageant les élèves à établir des liens personnels entre le texte pour mieux comprendre de nouveaux sujets (Faulds et al., 2010). En bref, j’enseignerai plusieurs stratégies avant, pendant et après la lecture pour soutenir leur compréhension des divers textes.
Références
Faulds, M., Charlebois A., Cogswell F., Golinsky A. & Sotiriad, C. (2010). Strategies for success: Tools for the second language classroom. Toronto: Nelson.
Ministère de l’Éducation de l’Ontario. (2014). Équité et éducation inclusive dans les écoles de l’Ontario. http://www.edu.gov.on.ca/fre/policyfunding/inclusiveguide.pdf
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